Shantidham Satyashram est un ashram occidental où le Vedânta est transmis selon la voie de Sri Aurobindo et Ma Anandamayi.
Le Vedanta définit la nature de l'Existence, enseignant que le Soi est de même nature que le Brahman, la Réalité ultime indifférenciée. La vision de cette réalité est obscurcie en l'homme par une connaissance erroné sur lui-même et le monde, qui l'empêchent de vivre la plénitude de l'unité. Dans les Upanishad, la Conscience pure, nommée Brahman (le Soi universel), est présentée comme le substrat de l'univers, à partir duquel apparaissent le monde et aussi la conscience individualisée (Ahamkara).
Pour le Vedanta, la non-dualité (advaita) signifie l'absence de toute distinction finale entre l'Atman, le moi le plus intime, et Brahman, la réalité divine, la réalité fondamentale du monde. Du point de vue de la réalisation la plus élevée, il n'existe qu'une seule réalité ultime - qui est simultanément Atman et Brahman - et le but de la recherche spirituelle est de savoir que son propre moi véritable, l'Atman, est cette réalité éternelle qui est Être, Conscience, Bonheur.
Shankara disait que seul l'Atman est réel t que tout le reste est illusion, mais Râmânuja (env. 1017-1137), fondateur du Vishistâdvaita, prône un monisme qualifié, selon lequel le monde empirique et les consciences individuelles sont réels en tant qu'attributs de l'Absolu.
L'âme de l'homme et la divinité sont unies par un rapport, non d'identité mais d'essence, et exercent l'une sur l'autre une activité réciproque. Il s'ensuit qu'au moment de la délivrance suprême, la conscience de l'homme retrouve son essence originelle issue de l'Absolu[
Nous pourrions jouir d'une grande paix si nous ne voulions pas nous mêler de ce que disent et de ce que font les autres, et de ce qui ne nous regarde pas. Comment demeurer longtemps en paix quand on se mêle des affaires d'autrui, quand on cherche des occupations au-dehors, quand on ne se recueille que très peu ou très rarement ?
Nous sommes trop envahis par nos désirs ; nous nous soucions trop de ce qui passe... Il est rare que nous venions à bout d'un seul défaut ; le souci du progrès quotidien ne nous enflamme pas, et ainsi, nous restons froids ou tièdes.
Si nous étions parfaitement morts à nous-mêmes, sans nos préoccupations intérieures, nous aussi nous pourrions goûter les choses divines, avoir quelque expérience de contemplation. Le plus grand obstacle, l'unique obstacle, c'est que nous sommes trop attachés à nos passions et nos désirs pour entrer dans la voie parfaite des saints.
Quand il nous arrive la moindre contrariété, nous nous laissons trop vite abattre et nous nous tournons vers les consolations humaines. Si nous nous efforcions, comme des hommes vaillants, de tenir ferme dans le combat, nous recevrions certainement le secours de Dieu car il est toujours prêt à aider ceux qui luttent en comptant sur sa grâce...
Oh! Si tu savais quelle paix viendrait ainsi en toi, quelle joie rayonnerait sur les autres, combien serais-tu plus soucieux de ton avancement spirituel.
"Au plus profond de notre conscience, existe un espace sacré, un lieu saint, un Centre divin.
Là, en ce merveilleux sanctuaire, une voix se fait entendre, une voix si douce.
C’est une présence d’amour en nous qui demande à être éveillée. Et qui frappe à la porte de notre cœur.
C'est un dynamisme de vie, c'est une force éternelle et créatrice qui cherche à naître en nous.
L’Eternité cherche à pénétrer dans notre petite vie humaine ballotée par le temps.
Elle travaille secrètement en nous. Puis Elle nous éclaire en nous révélant notre origine divine et nous réchauffe en dévoilant notre magnifique destinée.
Elle demeure comme une Flamme perpétuelle dont la lumière transfigure toutes choses.
Répondre à ses appels, s'en remettre joyeusement et totalement à Elle, c'est le commencement de la vie véritable.
Si nous sommes profondément sérieux dans notre aspiration à la Vérité, les appels des profondeurs se transformeront en une lumière qui brillera dans le sanctuaire intérieur..."
Notre conscience est divisée, fragmentée, séparée de son Origine.
Vous ne percevez plus votre réalité essentielle. Celle-ci est cachée dans votre inconscient. Vous avez maintenant divers états de conscience.
Vous avez l’esprit du monde, conditionné et empli des impressions accumulées dans votre mémoire terrestre. Mais l’âme, elle, est toujours relié à la Source originelle.
Par l’Initiation à l'Atma yoga, le sens de la Séparation commence à s’atténuer. par la Sadhana la Séparation disparait, l'Unité est retrouvée.
La différence entre cet esprit plus profond et votre esprit de surface, ou du monde, correspond à la différence entre la Création et la Séparation. En fait vous ne pouvez pas vous séparer complètement de Dieu. La partie de vous qui ne s’est pas séparée représente l’âme. La partie de vous qui s’est séparée représente l’ego.
Pourquoi la Séparation ? La vraie réponse à cette question est la raison pour laquelle à cet instant, vous ne voulez pas entendre la voix que Dieu a placée en vous, la voix de la Vérité, la voix qui résonne à travers votre nature profonde, et qui est toujours connectée à Dieu. Pourquoi l’évitez-vous ? Pourquoi voulez-vous vivre dans le monde et y être perdu, absorbé par vos intérêts, vos loisirs et vos dilemmes ? Pourquoi fuyez-vous ce qui vous sauvera ?
La voie de l'âme, ce yoga a toujours été tenu secret, non pas pour cacher quelque chose mais parce qu'il se vit dans l'intimité. Dans la relation particulière et sublime de maitre à disciple.
La voie de la mère divine : http://letao.webnode.fr/